La Pêche

La pêche en Pays de la Loire

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Les chiffres du Corepem

375
navires
375 navires immatriculés dans l'un des 5 quartiers maritimes des Pays de la Loire : Les Sables d'Olonne (LS), l'île d'Yeu (YE), Noirmoutier (NO), Saint-Nazaire (SN) et Nantes (NA). 82% sont des navires de moins de 12 mètres, 18% entre 12 et 25 mètres de longueur.
82%
de moins
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Les ports ligériens

Nos ports

La Turballe

La Turballe, et ses ports annexes (Mesquer, Piriac) abritent une quarantaine de navires, dont 60 % pratiquent les arts trainants.

1/3 des bateaux sont armés à la pêche au large. La halle à marée de la Turballe assure quotidiennement la vente aux enchères des produits de la pêche. Chaque année, entre 4 000 et 5 000 tonnes de poissons sont débarquées. Historiquement spécialisée dans le poisson bleu (anchois, sardine), la flottille s’est diversifiée vers d’autres espèces, comme le merlu, le thon et la seiche.

Le Croisic

Le port du Croisic compte une vingtaine de navires dont les 2/3 utilisent des engins passifs (arts dormants).

80% d’entre eux sont armés en Petite Pêche ou en Pêche Côtière. Le port est équipé d’une criée, qui assure quotidiennement la vente aux enchères des produits de la pêche, principalement des crustacés vivants (langoustines, araignées et homards). 1 500 à 2 000 tonnes sont débarquées chaque année dans la halle à marée croisicaise.

L’estuaire de la Loire et la côte de Jade

Plusieurs ports localisés entre Nantes et Saint Nazaire servent de ports d’abri à plus de quarante navires de pêche, qui travaillent sur l’estuaire. Lieu de passage incontournable pour les espèces amphihalines (civelles, alose, …), la pêche à Paimboeuf, Cordemais ou même Rezé est donc rythmée par les périodes de transit des poissons migrateurs.

De Saint Brévin à Pornic, une vingtaine de chalutiers côtiers sont en majorité basés au port de La Gravette, et au port de Pornic. Ils ciblent principalement la sole, la crevette grise et le bar. L’hiver, la pêche de la civelle y est également très pratiquée.

La Baie de Bourgneuf

La baie de Bourgneuf compte plusieurs ports : Epoids, Fromentine, le Bec, Collet, Bonhomme, qui accueillent une trentaine de navires, armés en grande majorité en arts dormants. L’hiver, ces navires pêchent principalement la civelle.

L’Herbaudière

A Noirmoutier, la flottille est constituée d’une cinquantaine de navires dont la grande majorité est armée en petite ou pêche côtière. 

Les arts dormants (casier, ligne, filet) sont très majoritairement pratiqués. Les espèces principales débarquées à la criée de l’Herbaudière sont la sole, le bar et le congre. Les ventes déclarées à la criée totalisent un peu plus de 1 500 tonnes chaque année.

L’île d’Yeu

Le port de pêche de l’île d’Yeu totalise une vingtaine de navires dont les ¾ sont en petite pêche et ¼ en pêche au large.

Ils sont armés exclusivement aux arts dormants (ligne, casier, filet). Les espèces principales pêchées sont la sole, le merlu, le thon rouge et le bar. La criée de l’île sert depuis 2016 de point de débarquement : le poisson est vendu aux Sables d’Olonne grâce à une ligne maritime journalière. Chaque année environ 1000 tonnes de poisson sont pêchées par les navires ogiens.

Saint-Gilles-Croix-de-Vie

Le port de pêche de Saint-Gilles-Croix-de-Vie totalise une quarantaine navires dont la majorité est armée en petite pêche ou pêche côtière.

La pêche à la sardine est encore une activité historique pratiquée par quelques chalutiers pélagiques. Le reste de la flottille est armée en grande majorité aux arts dormants. La pêche à la civelle est également pratiquée durant l’hiver en rivière. Les ventes déclarées à la criée totalisent 3 500 tonnes dont 2/3 de sardines. Les autres espèces principales sont le bar, la sole, le merlan et la crevette rose bouquet.

Les Sables d’Olonne

Le port de pêche des Sables d’Olonne totalise environ 70 navires pratiquant tout type de métiers (chalutiers, fileyeurs, senneurs danois, palangriers).

La majorité des navires est armée en petite ou pêche côtière mais le port conserve des navires du large. Chaque année, environ 5 500 tonnes sont vendues en criée, dont 60 % proviennent des navires sablais. Les principales espèces débarquées sont la sole, le bar, le merlu et les céphalopodes (seiche, encornet, poulpe).

L’Aiguillon-sur-Mer

Le port de pêche de l’Aiguillon-sur-Mer abrite une vingtaine de navires armés en petite ou pêche côtière pratiquant essentiellement le chalut de fond.

Les espèces principales pêchées sont la sole, le merlu, le turbot. L’hiver ces navires pratiquent la pêche à civelle en rivière, la coquille saint Jacques et les pétoncles dans les pertuis charentais. La production est vendue à la criée des Sables d’Olonne.

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Les différentes pêches

La pêche embarquée

Les arts dormants

Les arts dormants regroupent les engins de pêche qui capturent les poissons ou crustacés ciblés de manière passive, en les piégeant.

Les arts trainants

Les arts trainants regroupent les engins de pêche qui sont tractés pour capturer les espèces ciblées. La pêche est dite “active”.

La pêche à pied

Les métiers

Les métiers des pêcheurs des Pays de la Loire

Qu’ils soient marins-pêcheurs ou pêcheurs à pied, les professionnels travaillent au grand air ! 

Découvrir tous les métiers
Pêcheur embarqué
Pêcheurs embarqués

Pêcheurs embarqués

A bord d’un navire, bien qu’ils soient polyvalents, certains préfèrent la passerelle, d’autres le pont ou la salle des machines.

Pêcheur à pied
Pêcheurs à pied

Pêcheurs à pied

Plus terrestre que son compère marin-pêcheur, il pêche à pied pêche des coquillages au rythme des marées