Les chiffres du Corepem
de moins
de 12m
- 0des navires armés
en petite pêche - 0des navires armés aux arts dormants
- 0des navires armés aux arts trainants
- 0marins embarqués
- 0tonnes de poissons et crustacés vendues en criée
- 0tonnes de civelles
- 0tonnes de coquillages pêchées à pied
- 0pêcheurs à pied
Carte interactive
Les ports ligériens
La Turballe
La Turballe, et ses ports annexes (Mesquer, Piriac) abritent une quarantaine de navires, dont 60 % pratiquent les arts trainants.
1/3 des bateaux sont armés à la pêche au large. La halle à marée de la Turballe assure quotidiennement la vente aux enchères des produits de la pêche. Chaque année, entre 4 000 et 5 000 tonnes de poissons sont débarquées. Historiquement spécialisée dans le poisson bleu (anchois, sardine), la flottille s’est diversifiée vers d’autres espèces, comme le merlu, le thon et la seiche.
Le Croisic
Le port du Croisic compte une vingtaine de navires dont les 2/3 utilisent des engins passifs (arts dormants).
80% d’entre eux sont armés en Petite Pêche ou en Pêche Côtière. Le port est équipé d’une criée, qui assure quotidiennement la vente aux enchères des produits de la pêche, principalement des crustacés vivants (langoustines, araignées et homards). 1 500 à 2 000 tonnes sont débarquées chaque année dans la halle à marée croisicaise.
L’estuaire de la Loire et la côte de Jade
Plusieurs ports localisés entre Nantes et Saint Nazaire servent de ports d’abri à plus de quarante navires de pêche, qui travaillent sur l’estuaire. Lieu de passage incontournable pour les espèces amphihalines (civelles, alose, …), la pêche à Paimboeuf, Cordemais ou même Rezé est donc rythmée par les périodes de transit des poissons migrateurs.
De Saint Brévin à Pornic, une vingtaine de chalutiers côtiers sont en majorité basés au port de La Gravette, et au port de Pornic. Ils ciblent principalement la sole, la crevette grise et le bar. L’hiver, la pêche de la civelle y est également très pratiquée.
La Baie de Bourgneuf
La baie de Bourgneuf compte plusieurs ports : Epoids, Fromentine, le Bec, Collet, Bonhomme, qui accueillent une trentaine de navires, armés en grande majorité en arts dormants. L’hiver, ces navires pêchent principalement la civelle.
L’Herbaudière
A Noirmoutier, la flottille est constituée d’une cinquantaine de navires dont la grande majorité est armée en petite ou pêche côtière.
Les arts dormants (casier, ligne, filet) sont très majoritairement pratiqués. Les espèces principales débarquées à la criée de l’Herbaudière sont la sole, le bar et le congre. Les ventes déclarées à la criée totalisent un peu plus de 1 500 tonnes chaque année.
L’île d’Yeu
Le port de pêche de l’île d’Yeu totalise une vingtaine de navires dont les ¾ sont en petite pêche et ¼ en pêche au large.
Ils sont armés exclusivement aux arts dormants (ligne, casier, filet). Les espèces principales pêchées sont la sole, le merlu, le thon rouge et le bar. La criée de l’île sert depuis 2016 de point de débarquement : le poisson est vendu aux Sables d’Olonne grâce à une ligne maritime journalière. Chaque année environ 1000 tonnes de poisson sont pêchées par les navires ogiens.
Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Le port de pêche de Saint-Gilles-Croix-de-Vie totalise une quarantaine navires dont la majorité est armée en petite pêche ou pêche côtière.
La pêche à la sardine est encore une activité historique pratiquée par quelques chalutiers pélagiques. Le reste de la flottille est armée en grande majorité aux arts dormants. La pêche à la civelle est également pratiquée durant l’hiver en rivière. Les ventes déclarées à la criée totalisent 3 500 tonnes dont 2/3 de sardines. Les autres espèces principales sont le bar, la sole, le merlan et la crevette rose bouquet.
Les Sables d’Olonne
Le port de pêche des Sables d’Olonne totalise environ 70 navires pratiquant tout type de métiers (chalutiers, fileyeurs, senneurs danois, palangriers).
La majorité des navires est armée en petite ou pêche côtière mais le port conserve des navires du large. Chaque année, environ 5 500 tonnes sont vendues en criée, dont 60 % proviennent des navires sablais. Les principales espèces débarquées sont la sole, le bar, le merlu et les céphalopodes (seiche, encornet, poulpe).
L’Aiguillon-sur-Mer
Le port de pêche de l’Aiguillon-sur-Mer abrite une vingtaine de navires armés en petite ou pêche côtière pratiquant essentiellement le chalut de fond.
Les espèces principales pêchées sont la sole, le merlu, le turbot. L’hiver ces navires pratiquent la pêche à civelle en rivière, la coquille saint Jacques et les pétoncles dans les pertuis charentais. La production est vendue à la criée des Sables d’Olonne.
Les différentes pêches
La pêche embarquée
Les arts dormants
Le casier
Appelé casier ou nasse, cette technique de pêche est utilisée principalement pour la pêche aux crustacés (homard, araignée, crevette, tourteau). Ces engins sont posés sur fond le plus souvent sur des plateaux rocheux.
Le filet
Il existe plusieurs types de filets, de différent montage et de maillage.
Le filet trémail est un filet calé de fond composés de 3 nappes pour que le poisson s’emmêle. Il est surtout utilisé pour la pêche de la sole et de la lotte.
Le filet maillant de fond est un filet d’une seule nappe lesté avec une ralingue de plomb (bas) et une ralingue de boules (haut). Il peut être de maillage différent en fonction des espèces ciblées (merlu, lieu, rouget barbet, …).
Le filet de surface fixe ou dérivant est un filet d’une seule nappe qui flotte à la surface. Il est utilisé le plus souvent en bande côtière ou dans les estuaires pour pêcher différentes espèces de daurade, du bar, du sar, du mulet.
La ligne
Il existe plusieurs types de ligne. Ces techniques sont pratiquées presqu’exclusivement par des “ligneurs”.
La palangre est constituée d’une ligne principale appelée ligne mère, le long de laquelle sont attachées des lignes secondaires munis d’hameçons. Cette technique pratiquée par des “palangriers” qui ciblent le bar, le merlan et le congre sur des plateaux rocheux. Aussi appelée “longline”, cette technique est également pratiquée pour pêcher le thon rouge.

La pêche à la canne s’effectue au lancer avec des appâts vivants (lançons) ou des leurres artificiels. Les espèces ciblées sont le bar et le lieu jaune, le plus souvent sur des épaves.
Les arts trainants
Le chalut
Le chalut est un filet tracté par un “chalutier”. Il a une forme caractéristique en entonnoir, prolongé par des ailes pour en élargir la portée. Il est trainé par des câbles appelés “funes”. Un système combiné de panneaux, de chaines et de flotteurs permet de maintenir son ouverture. Il existe plusieurs types de chalut en fonction des espèces ciblées.
Le chalut de fond vise les espèces “benthiques” qui vivent à proximité du fond (merlan, merlu, aiglefin…) et les espèces “démersales” qui vivent sur le fond (sole, turbot…)
Le chalut pélagique permet de pêcher les poissons en pleine eau sans être en contact avec les fonds marins. Ces chaluts sont employés souvent par paire de navires que l’on qualifie de bœufs. Ces chaluts sont employés pour la capture du poisson bleu (sardine, anchois, maquereau, thon) et le merlu.
La senne danoise
La senne danoise est un engin de fond composé d’une poche en forme d’entonnoir et de longs câbles fixés à chaque extrémité des ailes du filet. Ils entrent en interaction avec le fond, soulèvent le sédiment et permet de concentrer le poisson devant le chalut. Le poisson est capturé au dernier moment lors du virage. Pratiquée exclusivement de jour, cette technique est moins énergivore. Les principales espèces ciblées par les senneurs sont les céphalopodes, le rouget barbet et le bar.
Le tamis à civelles
Cet engin de pêche, exclusivement dédié à la pêche de la civelle, qui est pratiquée de nuit, se compose d’un manche et d’un tamis au maillage très fin. Le tamis est immergé dans l’eau à différentes hauteurs en fonction de la profondeur à laquelle évoluent les civelles. En général, le bateau est équipé de 2 tamis positionnés de chaque côté du navire.
La pêche à pied
La pêche à pied se pratique à marée basse, sur l’estran, pendant 3 à 4 heures, uniquement sur des gisements classés et suivis sanitairement. En Vendée, les pêcheurs à pied professionnels ciblent principalement la palourde en baie de Bourgneuf, tandis qu’en Loire-Atlantique la coque prédomine les captures. Celle-ci est pêchée dans plusieurs zones mais principalement en baie de la Baule. D’autres espèces sont également récoltées, dont les moules, les huîtres et les bigorneaux. Les pêcheurs utilisent plusieurs engins, en majorité le râteau et la raballe, associés à des engins de calibrage comme la venette en Loire-Atlantique, ou encore la frelotte en Vendée.
La récolte des algues
Une douzaine de récoltants d’algues de rive pratiquent leur activité en Pays de la Loire. Ils récoltent manuellement certaines espèces, dont la laitue de mer, la dulse, l’enteromorphe, le haricot de mer ou encore le nori pour l’alimentation humaine.
Copyright © photo Jean-Marie-Pedron
Les métiers
Les métiers des pêcheurs des Pays de la Loire
Qu’ils soient marins-pêcheurs ou pêcheurs à pied, les professionnels travaillent au grand air !
Découvrir tous les métiersPêcheurs embarqués
A bord d’un navire, bien qu’ils soient polyvalents, certains préfèrent la passerelle, d’autres le pont ou la salle des machines.
Pêcheurs à pied
Plus terrestre que son compère marin-pêcheur, il pêche à pied pêche des coquillages au rythme des marées